Qu’entendons-nous par dépendances ?
Le mot recouvre des situations très variées, mais il nous semble le plus pertinent pour représenter notre public « cible » dès lors que nous en précisons les contours.
Nous nous spécialisons dans la prise en charge des alcoolo-dépendances et des dépendances « relationnelles » (difficultés dans la gestion des émotions, des comportements, des relations et personnalités de type « borderline »).
Nous nous voulons le lieu de l’entre-deux mondes, le lieu du passage entre l’hôpital et la société. Notre prise en charge débutera après l’apaisement de la phase critique de la symptomatologie.
Elle se déroulera soit au sein de notre unité La Passerelle, soit au sein des Maisons Hospitalières ; ces dernières structures très particulières, qui existent depuis plus de dix ans à Clinique Sans Souci, permettent une vie au plus près de la réalité extérieure tout en offrant la protection de l’hôpital.
Nous offrons aux usagers souffrant de dépendances à l’alcool et/ou aux relations des outils de soins novateurs.
Au programme :
Le rétablissement est un processus qui prend du temps. Nous souhaitons accompagner la personne durant toute cette période. Nous travaillerons donc en étroite collaboration avec le réseau de soins et les proches de l’usager qui seront impliqués dans le processus.
Notre programme de soins peut se diviser en deux périodes. La première hospitalisation et le suivi au long cours.
La première hospitalisation
La phase de traitement se déploie sur une période maximale de six mois :
Le suivi au long cours
Nous proposons à l’usager de rester en relation avec nous durant son trajet de rétablissement, lequel peut s’étaler sur une période variable, en général de trois à cinq ans. Cet accompagnement thérapeutique peut prendre la forme de consultations, de permanences téléphoniques et/ou d’hospitalisations de réévaluation ou de protection, si nécessaire. Nous savons par expérience que le rétablissement s’élabore patiemment, lentement, et c’est le motif pour lequel nous proposons de garder un contact même au-delà de l’hospitalisation.
Nous nous donnons aussi la possibilité de « faire marche arrière » et de revenir à un programme de « première hospitalisation » en cas de rechute importante, ou si un élément nouveau vient compromettre le rétablissement.
Cet accompagnement n’a évidemment de sens que s’il se nourrit simultanément des ressources du réseau de l’usager et de ses proches.
Et finalement, au terme de cette période, on peut raisonnablement s’attendre à ce que l’usager retrouve un mode de vie plus satisfaisant et plus autonome.
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